26 septembre 2008
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11:58
Et des rencontres bien sympathiques
En ce milieu de semaine voyant une clémence de mère nature qui par la même occasion nous gratifiait de quelques rayons de soleil timides, nous nous sommes empressés de faire une sortie
tardive autour du lac du Héron situé à l'Est de la communauté urbaine de Lille sur la commune de Villeneuve d'Ascq.
Bien évidemment à l'heure tardive où nous sommes sortis je ne m'attendais pas à des merveilles, mais la promenade à toutefois réservé quelques jolies surprises.
Tout d'abord ce très beau héron dans une pâture humide,
Un rien plus tard sur les bords sud du lac je me suis posté pour observer la manège des oies et autres
canards. Et ce furent les cris des jeunes grèbes qui attirèrent mon attention. En effet, pas encore autonomes, quoique déjà de bonne taille, les jeunes réclamaient leur pitance à corps et à
cri.
Il ne restait donc pus aux parents qu'à partir à la pêche. Il n'a pas fallu longtemps pour qu'après une brève plongée l'adulte revienne avec le dîner ! C'est ce que vous pourrez découvrir sur
la vidéo suivante.
D'autres jeunes grèbes, déjà plus agés deveiennent autonomes quant à la recherche de leur nourriture. C'est ce que nous montre la photo suivante,
Le Grèbe huppé est, sans conteste, un oiseau magnifique au comportement curieux et ce particulièrement lors de ses parades nuptiales qui débutent très tôt dans l'année. C'est pourquoi j'aurais
l'occasion d'y revenir dans un article plus détaillé l'année prochaine pendant laquelle je souhaiterais pouvoir retracer toutes les étapes de sa vie. Il y a donc du travail en perspective! En
attendant cette suite d'article consacrée au grèbe huppé je vous laisse admirer un photo prise cette semaine depuis les bords du lac du Héron.
Enfin alors que je m'apprêtait à quiter les leux j'eus encore la surprise de pouvoir admirer le passage de plusieurs Cormorans huppés.
Comme toujours je n'ai pas résisté à vous concoqueter une petite vidéo vous montrant avec quelle sens aigu de l'éducation les parents Grèbes se soucient du devenir de leur progéniture !!
Bonne vidéo donc et n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires ou autres suggestions.
W.Tosseyn Earlybird
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1 septembre 2008
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22:34
Ou d'autres départs en cours.
Le 25 août dernier je vous rédigeais un court article, avec vidéo, sur ce qui pouvait être les premiers départs en migration. J'avais eu la chance d'observer l'envol de deux troupes de
Bernaches du Canada. L'une était composée d'une petite centaine d'individus, tandis que la seconde en comprenait 35 environ.
Mais cette fois c'est une trentaine de cigognes blanches qui semblait se reposer avant la poursuite du long voyage vers les terres ensoleillées d'Afrique. Je n'ai, malheureusement, pas eu la chance
de voir personnellement ce groupe magnifique. Mais l'information m'a été rapportée par ma fille témoin de ce superbe spectacle que doit être un tel attroupement. Le lieu de l'observation est situé
sur le territoire de la commune de Bourlon à l'ouest de Cambrai.
Les cigognes étaient visibles depuis le bord de la route départementale (D939) qui relie Cambrai à Arras et de nombreux automobilistes semblent avoir pris le temps de s'arrêter pour observer un tel
spectacle.
Pour notre bonheur, et par chance, ma fille avait en sa possession un petit appareil numérique avec lequel elle s'empressa de prendre quelques clichés. Elles sont bien sur prises à grande distance
mais l'essentiel n'était-il pas de saisir cette occasion au vol?
Ci-dessous donc, deux des photos montrant les cigognes s'apprêtant à reprendre leur envol après, sans doute, une nuit de repos.
Encore un grand merci à ma fille pour ces photos et cette information de premier ordre.
W.Tosseyn Earlybird
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25 août 2008
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19:15
Où les premiers grands départs en migration...
Hier dimanche j'ai fait une ballade matinale dans les champs situés au sud de l'aéroport de Lille Lesquin. Pourquoi ce secteur me direz-vous? Tout simplement
parceque c'est dans ce secteur que j'avais déjà pu observer à plusieurs reprises des buses qui sans complexe chassaient sur les pistes de l'aéroport de Lesquin.
M'étant posté au pied du talus de la ligne TGV Nord j'ai guetté pendant plus de trois heures et ma patience à fini par payer. Mais alors que j'espérais voir la Buse variable ce sont les cris de
Bernaches qui attirèrent mon attention.
En effet quelle ne fût pas ma surprise de découvrir au décollage une nuée de Bernaches semblant surgir de derrière les maïs. Caméra fixée sur ma lunette Swarovsky je n'ai donc pas hésité à
déclencher. Etant pris au dépourvu les images sont quelque peu instables mais j'ai pensé que cela valait tout de même le coup d'oeil.
A peine cette première troupe avait-elle franchi le talus du TGV, en direction du sud, qu'une seconde décollait sur ma gauche, toujours cachée partiellement par les maïs.Tout laisse supposer que
les Bernaches avaient passées la nuit dans les champs avoisinant, afin de récupérer quelque peu, avant d'entamer la poursuite d'un très long voyage qui doit les mener vers leurs quartiers d'hiver.
Le premier groupe était composé de 90 individus environt tandis que le second, moins important, ne comportait qu'une trentaine d'oiseaux.
Au moment où je décidai de rentrer chez moi je pu également observer la buse variable ainsi qu'un très forte concentration de vanneaux huppés.
Dans un premier temps je vous laisse découvrir les images du départ des Bernaches sur une courte vidéo.
W.Tosseyn Earlybird
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22 août 2008
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17:30
L'hirondelle de fenêtre...Baisse dramatique...
Comme chaque année des ornithologues professionnels et amateurs ont procédé à un inventaire des couples nicheurs
d'Hirondelles de fenêtre sur le territoire de la commune de Villeneuve d'Ascq située à l'est de Lille (Nord, France)
Ce recensement nous montre une baisse dramatique du nombre d'hirondelles et démontre combien il devient
urgent d'agir et d'intervenir. Les chiffres parlent d'eux mêmes.
1997 : 215
1998 : 214
1999 : 194
2000 :
178
2001 : 158
2002 : 95
2003 :
85
2004 : 96
2005 : 66
2006 :
80
2007 : 59
2008 : 69
Même si une très légère augmentation a été constatée cette année, l'attention doit être attirée sur l'ensemble de la
population. Bien sûr nous savons tous combien il est désagréable de voir nos terrasses et appuis de fenêtres souillés par les déjections des ces hirondelles.
Mais plutôt que de détruire les nids, il est recommandé de mettre en place, sous le nid, une planchette qui se chargera de récolter les déjections et permettra le maintient en place des nids.
Rappelons que comme tout autre oiseau, les hirondelles de fenêtre participent au bon équilibre naturel de la faune et de la flore et qu'il s'agit, à n'en pas douter, d'excellents anti-moustiques
naturels.
N'oublions pas au passage que toute destruction de nid d'hirondelles est officiellement passible de lourdes amendes
pouvant atteindre plusieurs milliers d'Euros.
Remercions enfin ces volontaires et professionnels et en particuliers les membres de la Section "le Milouin" du
Groupe Ornithologique et Naturaliste du Nord - Pas-de-Calais pour leur disponibilité et leur étude faite avec le plus grand sérieux.
Pr.Ornithus
W.Tosseyn Earlybird
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Gazette du Pr.Ornithus
22 août 2008
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Suite et fin....
Comme je vous l'avais promis dans mon article du 21 août dernier, voici donc une petite vidéo vous montrant de jeunes oisillons de Merle noir dans leur nid.
Cette courte vidéo est composée de trois séquences. La première montre les oisillons peu après leur éclosion. Ils sont au nombre de quatre, mais seuls trois d'entre eux réclament leur pitance. Le
quatrième semble déjà mal en point.
La seconde séquence, prise seulement quelques jours plus tard, fait apparaître que seuls deux oisillons quemandent encore leur ration quotidienne. Un des oisillons a tout simplement disparu du
nid (tombé ou mangé par un prédateur) quant au troisième, à droite dans le nid, il semble être sans vie.
Enfin troisième et dernière séquence. Nos oisillons ont grandi et déjà bien couvert de plumes l'un des deux survivants à quitté le nid alors que le second semble encore profiter des derniers
instants du nid douillet que ses parents avaient amménagés en vue de leur naissance.
Cette courte vidéo nous montre, si besoin l'était, que seuls les plus forts réussissent à franchir l'étape bien fragile et difficile de leur croissance. Il leur restera, à leur tour, à
affronter les rigueurs de l'hiver à venir avant de poursuivre le cycle immuable de la vie.
Avant de terminer ce second et dernier article consacré au Merle noir il me reste à préciser un point important.
Toutes les photos ou séquences vidéo prises à proximité du nid l'ont été dans le plus grand respect de l'oiseau. Si d'aventure vous souhaitiez faire de telles photos, sachez qu'il faut
perturber le moins possible la nichée, ne pas toucher les oeufs, ne pas exposer le nid au soleil en écartant de trop les branches, ne pas prolonger inutilement vos observations car si vous ne
voyez pas les parents nourrissiers, eux vous voient de très loin. La photographie naturaliste, et en pariculier l'ornithologique, demande un minimum d'éthique et un maximum de respect de la
nature.
W.Tosseyn Earlybird
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Reportages
21 août 2008
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22:00
Ou un cycle
immuable...
Chaque année, pour celui ou celle qui sait regarder, le ballet immuable de la vie se déroule sous nos yeux . Les reines pondent de milleurs d'oeufs que les ouvrières, tant
fourmis qu'abeilles s'empressent de nourrir et choyer. Les batraciens et poissons, de nos mares et autres étangs, s'appliquent à le préparation de la venue de leur descendance. Les
musaraignes, fouines et belettes préparent un doux terrier en vue d'un évènement heureux.
Quant aux oiseaux, comme depuis la nuit des temps, ils pondent un nombre d'oeufs plus ou moins important dans des nids plus ou moins complexes.
C'est tout à fait fortuitement, alors que je taillais une de mes haies, que j'ai découvert en ce début d'été un superbe nid de merle occupé par une femelle qui semblait déjà couver jalousement le
fruit de ses amours avec un Merle noir ou Turdus merula. Je décidai donc de cette opportunité pour observer ce nid
tout au long des jours et semaines. Et voici le résultat de mes modestes observations.
Mais avant d'aller plus loin regardons de plus près cet oiseau si familier de nos parcs et jardins des villes et campagnes.
Le Merle noir, ou plus communément Merle, (Turdus merula) est une espèce d'oiseau de la
famille des muscicapidés. Selon la latitude, le Merle noir peut être résident ou migrateur, partiellement ou entièrement. Le mâle de la sous-espèce holotype, celle qui est la
plus répandue en Europe, est entièrement noir, à part le bec jaune et un anneau jaune autour de l'œil, et possède un vaste répertoire de vocalisations tandis que la femelle adulte et les juvéniles ont un plumage brun. Cette espèce niche dans les bois et jardins, construisant un nid en forme de coupe aux formes bien définies, bordé de boue. Le Merle noir est omnivore et consomme une grande variété d'insectes, de vers et de
fruits.
Ci-dessous une photo du nid contenant quatre oeufs datant de deux ou trois jours.
Mâle et femelle ont un comportement territorial sur le site de nidification, chacun ayant un
comportement agressif distinct, mais sont plus grégaires lors de la migration ou sur les aires
d'hivernage. Les couples restent dans leur territoire pendant toute l'année dans les régions où le climat est suffisamment tempéré.
Pour se nourrir, les merles recherchent principalement leurs proies à terre. Ils courent, sautillent, progressent par à-coups et penchent la tête de côté pour observer le sol. Ils chassent
principalement à vue mais utilisent aussi parfois leur ouïe. Ce sont d'importants consommateurs de lombrics qu'ils attrapent en fouillant l'humus. Ils sauraient les faire émerger de leurs galeries en tapotant le sol, de leur pattes,
avant de les en extirper. Ils grattent aussi la litière des feuilles en décomposition, de façon bruyante et démonstrative, en faisant voleter les feuilles à la recherche de toutes sortes
d'invertébrés.
Les proies animales dominent et sont particulièrement importantes dans l'alimentation du merle pendant la saison de nidification, alors que les fruits tombés ou les baies prennent de l'importance
en automne et en hiver.
Le couple nicheur recherche un emplacement convenable pour la nidification dans un buisson (arbustif ou grimpant), généralement à environ 2 m du sol, favorisant certaines espèces végétales
comme le lierre, le houx, l'aubépine, le
chèvrefeuilleou le pyracantha. Le nid peut aussi être installé sur la fourche d'une branche d'arbre[.
Bien que le mâle puisse aider à la construction du nid, principalement en apportant des matériaux de
construction, la femelle construit presque seule un nid en forme de coupelle avec de
la mousse, de l'herbe, de petites racines et des brindilles, qu'elle borde ensuite de boue ou de feuilles boueuses. Elle pond ensuite 2 à 6 oeufs (généralement 4) de couleur bleu-vert, présentant des taches brun-rouge (voire photo plus haut).
La femelle couve seule durant 12 à 14 jours avant l'éclosion, qui donne naissance à des oisillons
nidicoles, nus et aveugles d'une masse de 5 à 6 g. Les parents s'occupent tous les deux des
petits, les nourrissant et débarrassant le nid des sacs fécaux.
Ils quitteront leur nid très tôt, au bout de 10 à 19 jours, une semaine avant de
savoir voler : ils rampent hors du nid, se laissent tomber en voletant, et vont se mettre à couvert à proximité. Ils seront encore nourris par leurs parents pendant trois semaines après leur
départ du nid et suivront les adultes, mendiant de la nourriture. Si la femelle commence une deuxième couvée, le mâle assurera seul le nourrissage des jeunes (voir photo plus
bas).
Enfin on dit que le merle siffle, flûte, appelle ou babille...Il est vrai que son registre est des plus riches!
Un Merle noir mâle de un an de la sous-espèce Turdus merula merula peut déjà commencer à chanter dés le mois de
janvier par beau temps, afin d'établir un territoire;
Le chant du Merle noir est considéré comme l'un des plus beaux chants d'oiseaux d'Europe. Sa richesse de répertoire, ses variations mélodiques et ses capacités d'improvisation distinguent le Merle
noir européen de la plupart des autres oiseaux. C'est pourquoi je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager un enregistrement de cette fabuleuse faculté qu'à le merle de nous enchanter par
de longues mélodies improvisées.
Ne boudez donc pas votre plaisir et laisser glisser votre souris sur le bouton de lecture ci-dessous pour découvrir le chant du merle noir.
Ah j'oubliais...dernier détail mais qui a son importance ! Si vous avez des cerises ou des fraises dans votre jardin, à coup sur vous aurez la visite d'un, voire de plusieurs merles.
Et pour compléter cet article je ne manquerai pas de vous mettre en ligne une petite vidéo dans les jours à venir où vous pourrez découvrir les jeunes oisillons quémandant leur nourriture
quotidienne.
W.Tosseyn Earlybird
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16 juillet 2008
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22:00
Ou un lot de surprises,
Me voici de retour après une assez longue absence ! Et bien sûr vous m'avez
manqués, mais soyez rassurés, je ne suis pas resté les bras croisés et j'ai bien évidemment mis à profit cette longue période pour vous concocter quelques articles que aurez tout loisir de
découvrir dans les semaines qui viennent. Le printemps quelque peu humide, tout comme cet été qui le succède, a été une période riche en observations.
Le mois de mai, est toujours un mois très animé dans les buissons et haies de toutes sortes. C'est aussi l'époque où les marais et autres taillis humides se réveillent d'une vie tout à fait
printanière. C'est le moment, pour celui ou celle qui sait prendre le temps de regarder, de découvrir bon nombre d'oiseaux au moment où ils mettent tout en oeuvre pour assurer leur
descendance.
Au gré des promenades, ce n'est qu'animation et activité fébrile qui se dessine autour de nous. Les mésanges couvent dans les haies ou les nichoirs, les Foulques, Colverts et autres poules d'eau
finissent de couver leurs oeufs. Bref tout semble mis en oeuvre pour que la suite du grand livre de la nature puisse être découverte dans les pages feuilletées par l'engrenage immuable du
temps.
Ce mois de mai est le moment choisi, pour les ornithologues amateurs que nous sommes, d'aiguiser notre sens de l'observation, de nous munir d'une bonne dose de patience et de scruter sans relâche
au travers de nos jumelles et longues-vues l'éternel tableau de la nature qui s'éveille.
Comme certains de vos commentaires me l'avaient laissé comprendre, j'ai poursuivi mes observations sur les Foulques macroule dont vous avez pu, auparavant, découvrir les parades pré-nuptiales et
la construction de leur nid. Pour compléter donc le cycle j'ai orienté en partie mes observations sur le devenir la la famille Foulque.
Une fois n'est pas coutume, et cette fois c'est la vidéo qui prévaut. Bien sur j'aurai l'occasion de vous montrer quelque photos, mais avant toute chose je souhaite vous laisser découvrir une
vidéo de 8 minutes environ, dans laquelle vous découvrirez tour à tour, de jeunes Foulques, mais également de jeunes Colverts, et une Sittelle torchepot en charge du nourrissage de ses petits
alors que par ailleurs une Tourterelle Turque semble bien occupée par le partage de la nourriture entre ses deux jeunes.
Mais trêve de bavardages, place à l'image...et bonne visite à tous. Comme toujours il va de soi que vos questions et observations sont les bienvenues. Petite précision au passage. La vidéo que
vous allez découvrir est assez volumineuse. Si vous rencontrez des difficultés à la lire, prenez le temps de la télécharger avant de la lire. Le confort n'en sera que
meilleur.
W.Tosseyn Earlybird
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28 avril 2008
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14:16
Où la nature suit sa route,
J'ai déjà eu l'occasion de vous parler des marais de Bonnance situé sur les communes de Fretin et de Péronne en
Mélantois dans le Nord (chez les Ch'tis!) . Il se trouve que j'habite à moins de 10 minutes de voiture de ce lieu naturel. Alors dès que j'ai un moment, je chausse mes bottes et munis de
mon matériel je file là-bas pour tenter d'y observer la faune.
Mon dernier passage dans cette réserve n'a pas été très fructueux sur un plan photo car les oiseaux intéressants que je pouvais observer étaient un rien trop éloignés pour prendre des photos
correctes.
Par contre, je vous ai rapporté quelques vues vidéo montées en un clip de trois ou quatre minutes environ dans lequel vous pourrez découvrir des chevaliers arlequin, chevalier aboyeur et pour la
première fois sur ce blog (;o)) une bécassine des marais.
Je vous demande votre indulgence pour la qualité des images, car comme vous le savez peut être je travaille avec une petite caméra vidéo que je maintient, tant bien que mal, sur l'oculaire de ma
lunette Swarovski dont l'agrandissement est de 30 X 80. Les résultats sont encourageant mais il me faudra concevoir et construire un module me permettant de fixer l'ensemble et faire ensuite
quelques tests pour améliorer le tout.
La fin de la petite vidéo vous montre également le couple de Foulques filmés plusieurs semaines auparavant nicahnt sur une vieille souche d'arbre émmergeant de l'étang. Vous y verrez les
jeunes oisillons éclos, à la tête rouge orange, mais encore trop timides pour suivre la mère sur l'étang. J'y retournerai prochainement afin de voir comment se débrouille tout ce petit monde.
Après la vidéo vous verrez également les deux seules photos prises ce jour et représentant un Accenteur mouchet ainsi qu'un troglodyte mignon.
Pour terminer voici les deux photos...avec l'accenteur mouchet et...
...le Troglodyte mignon
Enfin petit rappel. Si vous n'êtes pas membre de l'une ou l'autre communauté et que vous souhaitez être informé
de mes nouveaux articles, rien de plus simple, il vous suffit de vous inscrire à la "newsletter" dans la colonne de droite et vous recevrez un E-mail automatique pour chaque publication.
Bonne observations à toutes et à tous.
W.Tosseyn Earlybird
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Reportages
23 avril 2008
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21:49
Ou un complément d'images.
Lors de notre dernière escapade à la réserve ornithologique des Cinq Tailles de
Thumeries, j'ai eu l'occasion de vous faire partager quelques une des photos prises lors de cette sortie.
Comme toujours j'essaye de prendre quelques séquences vidéo. Même s'il n'est pas facile de faire correctement les deux je pense que la vidéo peut être un bon complément à la photo, qu'elle
permet de saisir des images ou des situations pas toujours faciles à traduire en photo. Et puis j'aime assez les deux même si ma préférence va vers la photo, tout simplement pour une qualité des
images.
Je vous propose donc de découvrir comme toujours une petite védéo constituée de séquences glanées de-ci de-là lors de la visite de cette réserve. Lers images sont ce qu'elles sont avec
les aléas de la qualité d'une petite caméra vidéo basique. Il faudra qu'un jour je trouve le mécène assez bon prince pour me financer un matériel de prises de vues digne de ce nom....!
Qu'il est doux de rêver.
En attendant ce bienfaiteur hypothétique ne nous privons pas de ces quelques images que je qualifierais de don du ciel, car je trouve que le spectacle de la nature se renouvelle sans cesse
et n'est jamais prêt de nous lasser.
W.Tosseyn Earlybird
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17 avril 2008
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12:09
Ou une belle journée d'observation.
La météo devenant acceptable, à défaut d'être exceptionnelle, nous avons décidés hier de partir pour une journée d'observation à la réserve ornithologique des "Cinq Tailles" de Thumeries.
Pour ceux d'entre vous qui ne connaissent pas les lieux, en deux mots il s'agit d'anciens bassins de décantation
d'une sucrerie. Pour plus de précisions je vous invite à jeter un oeil sur ma page, en construction, relative aux sites ornithologiques du Nord en cliquant
ici .
Bref après un parcours d'une trentaine de kilomètres vers le sud de Lille, voiture garée, bottes chaussées nous
avons parcouru les deux kilomètres tout en marquant quelques poses pour admirer au passage les chants de Sittelles, Mésanges, Pouillots et autres Troglodytes.
Chant de la Sittelle
torchepot
dewplayer:http://sd-1.archive-host.com/membres/playlist/76264809249752652/Sittelle_torchepot.mp3&
Avant de rejoindre les différents observatoires du site nous avons également eu le plaisir
d'observer à loisir les Fauvettes à tête noire dont le chant était un appel au printemps.
Chant de la Fauvette à tête noire
dewplayer:http://sd-1.archive-host.com/membres/playlist/76264809249752652/Fauvette_tete_noire.mp3&
Dès notre arrivée dans l'observatoire Est nous avons pu voir une couple de Fuligules milouin ainsi que des
Grèbes castagneux.
Une fois la longue vue installée et sous le chahut quelque peu assourdissant des centaines de mouettes rieuses, plus bavardes que des pies nous avons ensuite observé à loisir des Avocettes, des
Fuligules morillon, des Vanneaux huppés, des Canards souchet, des Tadornes mais aussi quelques autres limicoles comme le Chevalier gambette, le Chevalier à cul blanc et le petit
Gravelot.
Chant du Petit
gravelot
dewplayer:http://sd-1.archive-host.com/membres/playlist/76264809249752652/Petit_gravelot.mp3&
Après un dernier regard et une dernière photo de Grèbes à cou noir,
fatigué, mais heureux nous sommes rentrés en nous disant que nous devrions revenir plus souvent en ce
lieu magique, ne serait-ce que pour écouter les chants d'oiseaux au passage du bois qui conduit vers les bassins et les observatoires. Et pour terminer cette journée, cerise sur le gâteau,
nous avons eu la joie d'entendre notre premier chant du Coucou de la saison.
A bientôt, et très bonnes observations à toutes et à tous.
W.Tosseyn Earlybird
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Général