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13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 11:52
Ou un joli coup de filet...manqué!

J'ai eu, tout récemment, l'occasion de vous parler du héron cendré. Comme je vous l'avais indiqué, le héron est très friand de poisson y compris des poissons rouges qu'il peut trouver de-ci de-là dans les petits étangs et mares des particuliers.
Ma voisine, une charmante dame, profitant d'une belle retraite bien méritée, entretien son magnifique jardin de fleurs avec amour et au centre d'un de ses splendides massifs que se trouve un petit étang.
Les poissons rouges y passent un séjour paisible à l'ombre des feuillages qui se reflètent dans l'onde. 

Paisible! Pas tant que ça. Hier après-midi, alerté par mon épouse qui observait le manège du héron depuis un moment, la tranquillité des lieux a été quelque peu perturbée.

Dans un premier temps, prudent, il s'est posé sur une branche de bouleau, d'où il pouvait guetter à loisir en direction du petit étang en contre bas...


Pour ensuite se poser au bord de celui-ci...Mais c'est là que les choses se sont compliquées !


En effet, il se trouve que le minuscule étang est couvert d'un filet ...pour le protéger contre les chasseurs du type Héron!
Qu'à cela ne tienne, notre chasseur saute au milieu du filet, s'enfonce dans l'eau et attrape un magnifique poisson rouge. Le dit poisson étant bien plus gros que les mailles du filet, les choses se compliquent encore plus pour notre héron.


Ne parvenant pas à extraite le poisson, malgré toute sa volonté, le malheureux finit par lâcher sa proie. Mais il n'est pas au bout de ses surprises, car cette fois c'est le filet qui s'accroche au bec de l'oiseau.


Et c'est au bout de bien des gesticulations et d'efforts en tous sens qu'il est parvenu à se libérer de cette entrave.
 
Finalement c'est bien penaud et surtout bredouille que notre héron a fini par quitter les lieux de ce qui aurait pu être pour lui un festin de roi ! 

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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 15:15


L'oiseau ou le bio carburant ? Une nouvelle folie,

 


Peu de temps avant Noël dernier, le premier ministre Britannique nous fît, semble-t-il, un discours, relatif au changements  climatiques, compréhensif et plein de fougue, jamais entendu de la part d'un chef de gouvernement outre-manche à en croire nos amis British dont l'ouverture à la protection de la nature n'est plus à démontrer.


Un tel évènement se devait de donner quelques espoirs. Et c'est en m'inspirant largement de ce discours que je vous livre la réflexion qui suit.


Dans le but urgent du désir de « faire quelque chose » il faut veiller à ce que les actions soient prises de façon logique et évidente. Certaines voies explorées à juste titre, nous semblent aujourd'hui être des impasses. Je m'explique.


L'une d'entre elles est la croissance explosive des bio-carburants. Utiliser d'immenses surfaces de terres pour cultiver des céréales destinées à l'Ethanol plutôt qu'à l'alimentation risque d'avoir un impact nuisible sur la faim dans le monde, mais sur un plan environnemental cela  ne serait guère mieux.

Au fur et à mesure que le temps passe, l'évidence grandit de manière incontestable, que la réduction de CO², engendré par l'utilisation des bio-carburants de notre génération, est largement sur évaluée, et que les bénéfices nets seront au mieux très faibles. Dans certains cas la production de bio-fiouls aura pour résultats  l'effet contraire de celui souhaité, augmentant le risque d'effet de serre et accélérant le changement de climat. 


Il apparaît que la planète soit devenue folle de biocarburants !  Aux Etats-Unis les usines de productions de bio-carburants poussent comme des champignons après la pluie et leur capacité est aujourd'hui à même de traiter bien plus de maïs que le sol américain n'est capable d'en produire.


La politique Européenne s'ajoute à cette demande croissante, augmentant par la même occasion le prix des cultures de par le monde, mais également la destruction des forêts humides, le labourage de prairies, et l'assèchement de marais. C'est une pure folie utopique que de détruire tout un écosystème plein de vie et permettant l'absorption de carbone, au profit du développement du bio fioul  par les plantations de palmiers permettant la production de l'huile de palme.


La compétition  entre les cultures alimentaires et celles destinées aux carburants incite la flambée des prix et affecte les campagnes autour de nous. Lorsque les prix du blé s'envolent, les agriculteurs deviennent moins assidus quant à la protection de la faune et à laisser leur business subir des considérations environnementales.


En Angleterre des dirigeants agricoles ont fait croire aux différents ministères que les campagnes ne seraient que très peu affectées par leur nouvelle politique agricole. Cela paraît peu vraisemblable car nous savons, dès à présent, qu'il existe de nombreux rapports qui nous laissent penser que les prédictions des agriculteurs ne seront jamais atteintes. Le déclin de la population ornithologique, de nombreuses espèces, dans nos campagnes est en constante augmentation. Tout laisse penser que le respect de la bio-diversité y compris dans les cultures est le moyen le plus sur de maintenir une grande diversité dans les espèces animales et en particulier parmi les oiseaux.  


La course mondiale à la croissance des bio-carburants, conduite par les politiques gouvernementales, aura de toute évidence un impact sur la survie des oiseaux que nous rencontrons, lors de nos ballades dans les campagnes, mais également sur la faune tropicale du tigre au moustique.


Cette course n'a aucun sens sur un plan économique. Ce la ne pourra qu'exacerber la famine dans le monde. Et, du moins pour un proche immédiat, cela ne fournira aucune réponse significative quant à notre souci de contrôler, tant que faire se peut encore, le changement climatique.  Un rapide changement de politique s'avère impératif, et pas seulement un bricolage, avant que cette nouvelle forme de folie ne soit responsable de dommages incalculables. D'autres solutions existent, il suffirait peut être que nos hommes politiques s'accordent à devenir un rien plus hermétique aux louanges des lobbies des tous horizons.


Je remercie au passage Graham WYNNE chief executive de la Royal Society for Protection of Birds (RSPB) et auteur de cette analyse, très largement partagée par votre serviteur.


A méditer donc...très bonnes observations et à bientôt.

Pr.Orthinus.

 

 

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6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 21:55
Ou une histoire d'eau...!

 

   Un jour sur ses longs pieds allait je ne sais où
   Le Héron au long bec emmanché d’un long cou. 
   Il côtoyait une rivière.
   L’onde était transparente ainsi qu’aux plus beaux jours...


Tels sont le premiers vers de la fable du Héron de Jean de La Fontaine. Car en effet, s'il est bien un lieu que le Héron affectionne c'est le milieu des rivières et autres étangs.
Le Héron cendré, ou Ardea cinerea ou encore Heron en anglais fait partie du même ordre que les cigognes, des Ciconiiformes, mais pas de la même famille. En effet le Héron cendré fait partie de la famille des
Ardeidae alors que la Cigogne fait partie de la famille des Ciconiidae. Maintenant que nous avons réglé les affaires de famille regardons d'un peu plus près notre Héron.
De la taille et de l'allure d'une Cigogne, le Héron est reconnaissable à son dos gris cendré, et son sourcil noir pour les adultes, absent chez les juvéniles. C'est le plus répandu et plus commun des hérons européens. On le trouve, par ailleurs, dans pas moins de 158 pays, d'Europe, d'Asie, d'Afrique, d'Australie et d'Amérique du sud (Brésil seulement).
Contrairement à la Cigogne le héron vole avec le cou replié, ce qui lui donne un air trapu en vol. Malgré sa grande taille le Héron peut passer facilement inaperçu lorsqu'il se tient à l'affût de quelque nourriture au bord d'une rivière ou d'un étang. Lors de ma dernière observation aux marais de Bonance, à Fretin (59), j'ai pu constater que l'un des Hérons présent se tenait raide comme un bout de bois, sur les bords de la Marque, et ce pendant plus de deux heures et demi sans bouger !!
Au terme d'une longue attente il est capable de plonger son bec, rapide comme l'éclair, dans l'eau pour y "poignarder" sa victime. Il se nourrit essentielement de poissons mais également de batraciens, crustacés et reptiles. Le Héron se retrouve tant dans les eaux douces, saumâtres ou salées. Sa période de nidification va de mars à juillet et donne rarement plus d'une couvée de 3 à 5 oeufs d'un gris-bleu assez mat. Le nid est réalisé à partir de brindilles et de brachages secs et peut atteindre des dimensions relativement importantes.
Les jeunes se nourrissent à partir des éléments nutritifs qui sont régurgités par les parents et ne parviendront à effectuer leur premier vol qu'après une bonne cinquantaine de jours. Le couple formé, pour donner naissance à leur petits, ne durera que le temps d'une saison de reproduction.
Enfin et pour terminer ce court article, il faut savoir que le Héron cendré est aujourd'hui une espèce protégée et que son développement résulte, entre autres, d'une bonne gestion de son habitat (marais, réserves naturelles et autres domaines protégés)

Comme toujours je vous ai sélectionné quelques photos prises essentiellement, et pour cause, au Lac du Héron à Villeneuve d'Ascq (59) ainsi qu'aux Marais de Bonance à Fretin (59).

 

Héron juvénile et adulte au lac du Héron - Villeneuve d'Ascq (59)

Héron adulte aux marais de Bonance - Fretin (59)

Deux Hérons adultes au lac du Héron - Villeneuve d'Ascq (59)

 

Et pour terminer le petite vidéo en prime...

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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 18:35

Un instant de bonheur...

Hier petite ballade d'observation autour du lac du Héron à Villeneuve d'Ascq (59) à l'est de Lille. Après-midi légèrement nuageuse mais avec un soleil de printemps qui laissait espérer une fin de journée agréable. J'ai donc pris place au sud du lac pour y observer les parades des grèbes huppés ainsi que les parades quelque peu combatives des Gallinules poules d'eau.
C'est durant cette observation que j'ai eu la joie de voir passer une Cigogne blanche. Elle semblait venir de l'est à relative basse altitude, pour ensuite se diriger vers la partie est du lac où elle a trouvé un courant thermique ascendant qu'elle a exploité avec une buse variable.
J'ai pu les observer pendant une bonne quinzaine deminutes environ pour finir par les perdre de vue alors que la cigogne semblait voler vers l'est.

Je vous laisse découvrir ci-dessous deux photos prises lors du passage de la cigogne au dessus de mon point d'observation. Sous les photos vous trouverez un lien permettant de visualiser l'endroit d'où ont été prises les photos.

 

Pour les amateurs : les photos ont été prises avec une focale de 400mm au 1250/sec à f5.6 sur boitier D70 Nikon.

 

 

Vue satellite du lieu d'observation. Cliquez sur la carte pour l'agrandir


Lac du Héron - Villeneuve d'Ascq

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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 21:23
Ou comment s'adapter selon ses besoins !

L'homme, ou son ancêtre devrais-je dire, est apparu sur terre et plus particulièrement en Afrique voici environ 200 000 ans. Il est donc un être d'une jeunesse toute printanière.
Cette vérité que je vous affirme, sans rougir, est indéniable, surtout si vous comparez l'âge de ce jeunot avec celui des premiers oiseaux.
Mais revenons un instant à l'homme. En 200 000 ans il n'a pas vraiment changé de manière spectaculaire. C'est mon humble avis ! J'en veux pour preuve, un aperçu des crânes de, l'homo sapiens du Pr.Orthinus, comparé à ceux de l'Homo sapiens Neanderthalensis du M. Dupont de l'époque.


Depuis son apparition sur notre belle planète l'Homme à semble-t-il, toujours eu une bouche équipée d'un manière plus ou moins complète d'outils que nous avons baptisés "dents". Grâce à ses dents il a mangé, mais aussi broyé, mâché, coupé, déchiqueté et ouvert des bouteilles de bière, sans compter que cela lui a permis d'avoir des belles caries. Mais quelque soit sa couleur, son ethnie, ou sa sa race et quelque soit sa nourriture, viandes, poissons ou végétaux et fruits, cette bouche est la même pour tout le monde. Et de mon humble avis, il devrait encore en être ainsi pendant quelques centaines de milliers d'années.
Mais pourquoi toute cette littérature, à propos des Homo sapiens ?
J'y viens. Je voulais simplement attirer votre attention sur la constante du gracieux profil de nos mâchoires comparé à celui des becs d'oiseaux.
Les premiers ancêtres de nos chers amis volants ou non, datent d'environ 150 millions d'années ! Ça nous fait donc une sacré différence avec l'Homo sapiens. Bien que les fossiles d'oiseaux, en bon état, sont assez rares les plus anciens d'entre eux remonteraient au Jurassique, comme le parc du même nom. Pour les spécialistes le Jurassique se situe entre le Mésozoïque et le Paléozoïque, en clair c'est très, très vieux. Vous avez sans doute tous un vague souvenir de l'Archeopteryx. Non ? le voici, à droite, en photo.
D'accord il n'est pas tout jeune mais c'est un des ancêtres les plus connus de monde des oiseaux. Il faut noter que lui aussi avait un ancêtre lointain qui était en réalité  un dinosaure à plumes, car il existait des dinosaures à plumes (la plume ne fait pas l'oiseau). Ce dinosaure s'appelait le Compsognathus, dont une
 



représentation figure ci-contre.
Représentation que nous devons à Arthur Weasley que je remercie ici au passage pour ses magnifiques illustrations de la faune préhistorique.
Avec les années, que dire les siècles ces êtres pré-figurants nos oiseaux d'aujourd'hui allaient encore évoluer pour ressembler davantage à ce que nous connaissons aujourd'hui. Et lorsque nous utilisons l'expression "quand les poules auront des dents" j'ai ma petite idée sur son origine. Regarder plutôt ! Voici l'Iberomesornis.Que constatons nous ? Ce drôle d'oiseau à des dents. Pour le voir, cliquez sur la photo et vous obtiendrez une vue plus détaillée.

l'Iberomesornisou l'« oiseau espagnol intermédiaire », est un dinosaure-oiseau.Ses fossiles ont été retrouvés en Espagne, et les roches qui les contenaient ont laissé penser  qu'il vivait durant le Crétacé inférieur, il y a 125 à 120 millions environ. Les scientifiques n'ont pour l'instant aucune information précise quant à son alimentation, cependant ils ont laisser présager que l'Iberomesornis se nourrissait sans-doute d'insectes, de la même manière que d'autres petits oiseaux d'aujourd'hui.

Le temps a passé depuis ce représentant du monde "Ornithologique anciens" et cela me conduit en droite ligne vers le sujet réel de cet article. Les poules ont perdu leurs dents et les oiseaux ne sont plus des dinosaures. Toutefois que constatons nous lors de nos observations ? Le Moineau domestique à un gros bec trapu, le Canard-colvert un bec large et plat, et le Héron cendré un long bec pointu. C'est là que nous rejoignons le titre et l'objet de cet article. A chacun son outil et en fonction de ce qu'il mange. Je vous propose donc de découvrir ci-après quelques exemples courants de becs adaptés au mode de vie et au type de nourriture des oiseaux.

Pour commencer le Moineau domestique est équipé d'un bec court et trapu, qui lui convient parfaitement dans son travail de décorticage des diverses graines dont il se nourrit.
Ce régime granivore des oiseaux requiert des adaptations de l'organisme : bec fort et un gésier permettant de broyer les graines, celui-ci est très épais et puissant. Il n'est pas rare de trouver des cailloux dans les gésiers, ces cailloux sont nommés gastrolithes et aident au broyage des aliments.



De manière très différente le Pic épeiche est doté d'un bec pointu et relativement long.
Le
pic épeiche  se nourrit plutôt dans les arbres, sur les troncs et les grandes branches. Il creuse des trous pour trouver la sève, ainsi que les insectes. Ce bec puissant est également un outils très efficace lui permettant de creuser son nid puisque le Pic épeiche est un cavernicole.
C'est au moyen de ce bec qu'il tambourine, de manière très sonore, sur les troncs d'arbres afin, entre autres, de marquer son territoire le moment venu.

 Le Martin pêcheur quant à lui est pourvu d'un bec puissant qu'il utilise pour capturer ses proies. S'il lui arrive de manger des crustacés, insectes et autres batraciens, l'essentiel de sa nourriture est fait de poissons divers comme les épinoches, les truites, et les perches, les chevaines et autres brochets de petite taille (maximum 120mm).
Après avoir guetté sa proie depuis un perchoir, il plonge, capture celle-ci et remonte en battant des ailes pour finir par assomer son nfutur repas contre une branche. C'est également au moyen de ce bec puissant, que le Martin pêcheur creusera son terrier à flanc de rives pour y loger son nid.

Autres becs, autres moeurs. C'est ainsi que le bec du Rouge-gorge
s'avère très bien adapté à son mode de nourriture.   
Son régime alimentaire est composé surtout d' invertébrés vivant par
terre (vers, coléoptères et autres escargots et araignées). De l'automne au début du printemps, il consomme aussi beaucoup de baies et autres petits fruits. Bref une nourriture dans l'ensemble assez tendre et ne nécessitant donc  nullement un bec volumineux et puissant.

Le Canard colvert quant à lui, est comme beaucoup d'Anatidae  doté d'un bec assez large et relativement plat. C'est ce qui lui permet de remuer facilement les eaux peu profondes où il trouvera sa nourriture de végétarien composée d'herbes et de graines, même s'il lui arrive également de se nourrir de quelques mollusques, insectes, têtards et autres oeufs de poissons. 



La puissance du bec des corneilles et autres freux se retrouve chez la majorité des corvidés. "L'outil" dont est pourvu la Corneille semble massif et très puissant. Si on regarde son mode d'alimentation on peut être un rien perplexe. En effet l'essentiel de la nourriture de la corneille se compose de charognes, d'invertébrés, de fruits et de graines. Et on a vu des corneilles prendre des noix dans leur bec, pour ensuite les laisser choir sur le bitume afin d'en extraire leur dîner. Est-ce à dire qu'elles ont perdu le mode d'emploi de leur "outil"? Où plus sérieusement, la corneille serait-elle un oiseau particulièrement futé (moins que le renard en tous cas!)


Quant au bec des rapaces, sincèrement je ne voudrais pas y mettre les doigts !  Les rapaces de la famille des Accipitridae sont essentiellement mangeurs de viandes (ou poissons) et plus particulièrement de petits mammifères, de reptiles, d'oiseaux ou encore de batraciens. En cas de pénurie alimentaire il arrive par exemple que les buses variables mangent de céréales. Le bec court et crochu des rapaces diurnes et nocturnes est donc parfaitement adapté pour couper, trancher ou déchiqueter les muscles de leurs victimes. Le bec des rapaces est également complété par un autre "outil" terriblement efficace que sont les serres, redoutables griffes permettant de tuer ou de la transporter leurs proies.

Enfin, et pour compléter cet article je prendrai l'exemple d'une parfaite adaptation de l'oiseau à son environnement et à son mode d'alimentation. Nous connaissons tous les oiseaux mouche et autres Colibris. Leur long bec effilé et leur mode de vol stationnaire est merveilleusement adapté à la récupération des nectars de fleurs parfois gardés jalousement par ces dernières au fond des calices étroits. C'est un peu comme si ces oiseaux étaient équipés de pipettes leur permettant d'aspirer le précieux nectar.

Bien sûr je n'ai pas abordé l'ensemble des formes de becs que nous pourrions observer de-ci, de-là. Je n'ai pas oublié les becs de cigognes, de spatules, d'avocettes, d'hirondelles, de perroquets et de bien d'autres encore. Mais l'objet de cet article, était avant tout d'attirer  votre attention sur la diversité des becs et de leur parfaite adaptation aux besoins de leurs propriétaires. Loisir à vous de tenter de définir le mode d'alimentation de tel ou tel autre oiseau, en observant d'un peu plus près le dessin et la forme de leur bec .

Avant de terminer il me reste à remercier Wikipedia, l'encyclopédie libre, ainsi que Oiseaux.net auprès desquels j'ai pu trouver bon nombre de renseignements, ainsi que certains visuels, utiles à la rédaction du présent article.
Bonne observation à toutes et à tous. 




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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 20:59
Ou une Mésange qui cache bien son jeu !

Mais pourquoi diantre ce titre me direz-vous ? Voilà un des mystères de la logique ornithologique que j'aurai bien du mal à vous expliquer. Tupinet, puisque c'est un de ses noms communs, fait bande à part. Et quand je parle de bande c'est au premier degré car ce minuscule oiseau, en dehors de la période de nidification, à l'habitude de vivre en bande allant de quelques individus à plusieurs dizaines. La bande à Tupinet squatte tous les endroits, puisqu'on la trouve aussi bien en ville qu'à la campagne. En ville bien sûr, il faut un minimum de parcs et jardins.

Comme le dirait le seigneur de La Palisse, la Mésange à longue queue est un minuscule oiseau avec une très longue queue et des petites ailes rondes, sa tête est blanche et grise avec une bande noire partant des yeux jusqu'à la nuque front à la nuque. Quant aux plumes de la poitrine et du ventre elles sont d'un blanc légèrement rosé.
La Mésange à longue queue pousse de petits cris du type "Zi-Zi" facilement reconnaissables. C'est un bon grimpeur et son faible poids lui permet de se hisser jusqu'à l'extrémité des rameaux fragiles et fins. Elle se nourrit essentiellement d'insectes (pucerons), de quelques graines et de bourgeons à la mauvaise saison. Et elle s'approche assez facilement des mangeoires pendant la période hivernale.
Cette Mésange un peu particulière, niche fréquemment dans les parcs, jardins et forêts de feuillus à essences mixtes. Le nid, qui sera construit d'avril à juin, est de forme ovale, fermé, et comporte une ouverture latérale et accueille en général, deux couvées par an de 7 à 10 oeufs, de petite taille, blancs légèrement tachetés. L'incubation dure une quinzaine de jours; et les petits seront ensuite nourris par les deux parents. Alors pourquoi tant de mystères autour de cette Mésange qui, comme je le dis en titre du présent article cache bien son jeu ? Tout simplement, parce que contrairement aux autres mésanges bien connues, Charbonnière, Bleue, Noire, Huppée, Nonnette ou Boréale, notre Mésange à longue queue ne fait pas partie de la famille.
En effet si toutes les autres Mésanges sont de la famille des paridae, la Mésange à longue queue ou Aegithalos caudatus  fait partie de la famille des Aegithalidae dont elle est la seule membre. Voilà sans doute pourquoi ces petits Tupinets aiment vivre en bande....ça doit les réconforter! Quant à sa répartition, ne soyez pas nullement inquiet car la Mésange est très répandue et ses chances de survie, dans un monde où l'oiseau n'est pas la préoccupation majeure de bon nombre d'industriels, est plus qu'élevée.

Comme toujours je vous ai gardé le meilleur pour la fin et nous finirons donc en images par quelques photos prises non loin de Lille ainsi qu'une petite vidéo réalisée dans la même région.
Ne boudez donc pas votre plaisir et très bonnes observations.

Mesange_longue_queue_02.jpgAncienne photo de Mésange à longue queue réalisée avec une appareil à seulement 2.5 Mg.pixels. Suivie de deux photos plus récentes (Hiver 2007).

Mesange_longue_queue_02-copie-2.jpg
Mesange_longue_queue_03-copie-1.jpg

Mésanges à longue queue en hiver attirées par une mangeoire. Et pour terminer une petite vidéo vous permettant également de découvrir les cris du Tupinet.



La Mésange à longue queue
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25 mars 2008 2 25 /03 /mars /2008 17:40
Un petit mot pour vous dire que j'ai mis en place la Newsletter de Birdhouse. Si vous ne souhaitez donc pas rater mes nouveaux articles, ou si vous souhaitez être informé dès leur parution, n'hésitez pas à vous inscrire en laissant votre adresse E-mail dans la fenêtre "Gardez le contact" prévue à cet effet (voir colonne de droite).
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25 mars 2008 2 25 /03 /mars /2008 16:31
Fruits secs, glands, faînes, noisettes, oeufs, vers, baies et fruits...et avec ceci?

Cet oiseau,  j'ai nommé le Geai des chênes ou Gurrulus glandarius, de la famille des Corvidés, ne peut se confondre avec aucun autre. En effet son plumage est de toute splendeur et ce particulièrement en vol, quand sont nettement visibles les plages bleues, blanches et noires des ailes. Par opposition à son magnifique plumage il faut admettre que son ramage au fond des chênaies et tout sauf un doux gazouillis... en vérité son cri ressemble davantage à un grincement de vieille charnière, qu'à un son mélodieux et bucolique. Il lui arrive également de "miauler" comme les aigles.
Le geai est avant tout un oiseau forestier, assez farouche, mais commun. Néanmoins il n'hésite pas à s'approcher des maisons si son appétit féroce l'exige. En hiver il n'est d'ailleurs pas rare de le voir à proximité immédiate des mangeoires.
Environ de la taille d'un pigeon il porte une belle moustache noire qui lui donne un air sévère. Le plumage hormis les magnifiques nuances bleues, blanches et noires des ailes est essentiellement composé de plumes rose-brun et d'un croupion blanc. Son vol est assez lourdaud et pour celui, ou celle, qui à la chance de l'observer un moment, il sera facile de constater que le Geai soulève régulièrement sa huppe.
Autre comportement curieux du geai est celui où il s'étale face au sol, ailes déployées. Les Anglais appellent cette attitude  l'Anting posture. Il semblerait que, dans cette position, le Geai permette aux fourmis de grimper sur son plumage afin de le débarrasser des parasites. Mais il ne s'agit là que d'une hypothèse .
Il niche dans les chênaies, au niveau de la cime des arbres où il construit un nid en forme d'assiette composé de brindilles, de racines, tiges et herbes. La période de nidification se situe entre avril et mai. Le Geai des chênes n'a qu'une couvée par an et se compose de 5 à 6 oeufs de couleur verdâtre à petites taches brunâtres. L'incubation dure une vingtaine de jours. 
Enfin le Geai est un oiseau vorace. En effet le menu peut être très varié et se compose de fruits secs tels que les glands, les fènes, les noisettes, les amandes (quant il en trouve), mais également des baies et autres fruits ainsi que des vers ou oeufs d'autres oiseaux.
Le Geai est un migrateur partiel mais aujourd'hui il n'est pas rare de le voir toute l'année y compris dans les parcs urbains. Enfin le Geai a une longévité remarquable qui peut le mener jusqu'à l'age de 18 ans !

Mais assez de abavardages. A présent je vous propose de découvrir le Geai des chênes en photos et vidéo. Les photos ne sont pas d'une très grande qualité mais elles seront remplacées dès que possible.

Le Geai des chênes - Garrulus glandarius
Et pour terminer la video



Le Geai des chênes

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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 23:45
Ou une rencontre bien sympathique !

 Alors que le calendrier nous annonce le printemps, quoique, Et que nos campagnes commencent lentement à se parer de couleurs fraîches (Il neige, ce dimanche de Pâques, sur Lille...et ailleurs) nous, pauvres ornithologues du dimanche, nous scrutons les cieux, à la recherche des oies et autres migrateurs annonceurs de journées plus clémentes. Mais en attendant que les quelques degrés de plus nous gratifient de leur bienfaits, il nous reste l'observation de nos parcs et jardins où l'hiver nous a laissé quelques bonnes surprises.

Au tout début de mon site je vous avais fait découvrir, dans une vidéo plutôt médiocre, un Pic vert ou Picus viridis de passage. Conscient de la mauvaise qualité de cette image je me devais de vous présenter dès que possible d'autre prises de vues de cet oiseau magnifique. C'est chose faite. En effet vous allez pouvoir découvrir ci-dessous une nouvelle vidéo faite de deux séquences. Dans la première vous verrez le Pic vert accroché au tronc d'un jeune arbre. La seconde vous offre de voir comment le Pic vert se nourrit de fourmis et autres petits insectes habitants les profondeurs des pelouses encore soumises aux rigueurs de l'hiver. On peut dire que lorsque le Pic vert dîne, il met du cœur à l'ouvrage !

Pour ceux d'entre vous qui souhaitent savoir comment j'ai réalisé ces prises de vues voici quelques détails. Le première séquence est prise au moyen d'une caméra numérique Panasonic NV-GS75 équipée d'un télé convertisseur x1.4.La seconde séquence est prise au moyen de la même caméra mais avec l'objectif « collé » à l'oculaire d'une longue-vue Swarovski 80HD. Le tout à main levée. La longue-vue était, bien sûr, montée sur un solide trépied.

Encouragé par le résultat il ne me reste plus qu'à passer à l'atelier pour réaliser un support capable de maintenir cet ensemble de façon homogène et parfaitement alignée....bref encore quelques heures de bricolage en perspective.

L'essentiel étant finalement de ne pas bouder son plaisir je laisse regarder cette petite vidéo d' 1min20 environ....et comme toujours je suis à votre écoute pour tout commentaire.

 



Pic Vert - Picus viridis

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18 mars 2008 2 18 /03 /mars /2008 00:26
Ou le début des parades nuptiales...

La Foulque macroule ou Fulica atra est un oiseau d'eau très commun sous nos latitudes. D'une silhouette ronde et d'un plumage noir profond, elle se reconnaît aisément à sa plaque frontale blanche qui permet de ne pas la confondre avec la Gallinule poule-d'eau, également membre de la famille des Rallidés. La Foulque est très jalouse de son territoire qu'elle s'approprie au début du printemps pour le défendre activement contre tous les intrus. La Foulque passe le plus clair de son temps sur l'eau où elle plonge fréquemment, à la recherche de sa nourriture essentiellemnt formée de plantes aquatiques. En hiver elles se rassemblent en bandes plus ou moins importantes pour rechercher, dès le printemps venu, le partenaire avec qui elle bâtira un nid à proximité immédiate de l'eau, en forme d'écuelle, fait de feuilles de roseau et d'herbes diverses. La couvée se compose en général de 6-10 oeufs jaunes tachés et pointillés de brun ou noir. L'incubation dure de 19 à 22 jours et est assurée par les deux parents. Certains individus migrent entre mars-avril et septemnbre-octobre. Leur chant ou cri, est caractéristique, et la petite vidéo ci-dessous, vous permettra, non seulement de découvrir ce chant, mais aussi de découvrir les parades nuptiales parfois vigoureuses entre divers individus.


Parade_des_Foulques
Cette vidéo a été réalisée à Yvoire, sur les bords du lac Léman, 
entre Annemasse et Thonon-les-Bains en avril 2007.
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